▶️ Contexte
Nous nous positionnons dans le pĂ©rimètre des entreprises industrielles et de services oĂą la transformation numĂ©rique n’implique pas seulement une digitalisation de pratiques mais une dĂ©marche globale pour s’adapter aux nouveaux usages des clients et des partenaires
▶️ Quel est le rôle du pilote de la transformation numérique ?
Le rĂ´le du pilote est Ă la fois stratĂ©gique et opĂ©rationnel. Son objectif est de permettre une rĂ©duction des coĂ»ts en mĂŞme temps qu’une hausse de la productivitĂ© par une adoption stable, durable et globale de solutions numĂ©riques par les collaborateurs
▶️ Est-ce une question d’organisation ?
Dans les grands groupes, 3 grandes Ă©tapes de maturitĂ© en termes d’organisation son identifiĂ©es (1):
👉 une absence de gouvernance
👉 un pilotage centralisé
👉 une intĂ©gration Ă tous les niveaux de l’organisation
La direction des systèmes d’information occupe une place de choix pour la conduite de la transformation numĂ©rique. En effet, elle a vocation Ă centraliser l’accès Ă l’information, Ă assurer la sĂ©curitĂ© et la protection des donnĂ©es, Ă maĂ®triser et Ă simplifier les processus.
Les fonctions Direction, Marketing RH sont aussi les principaux acteurs de la démarches.
▶️ Poste existant ou nouveau ?
Dans les grands groupes et les ETI
👉 Le DSI voit son rĂ´le passer d’une fonction informatique Ă une fonction support de la stratĂ©gie numĂ©rique de l’entreprise.
👉 Le poste de Chief Digital Officer (CDO) est crĂ©Ă© dans 27 % de ces entreprises (2). Il a pour mission principale de dĂ©finir les objectifs du plan de transformation numĂ©rique et de les intĂ©grer dans les objectifs stratĂ©giques de l’entreprise.
Dans les TPE-PME
On est loin de de ces dĂ©bats dans la mesure oĂą il n’existe ni poste de DSI, ni CDO.
On perçoit ainsi la difficultĂ© pour ces types d’entreprises d’engager et de piloter un projet de transformation numĂ©rique de façon sĂ»re et efficiente.
▶️ Profil interne ou externe ?
Les grands groupes ont internalisé une grande partie des fonctions liées au numérique avec des moyens humains et financiers conséquents.
D’autres structures mettent Ă contribution des agences, cabinets ou experts externes.
Pour les PME, les ressources internes n’ont ni la compétence, ni la disponibilité pour mener un projet global.
âś” Conclusion
Pour les PME, le premier sujet reste l’importance relative attribuée à cette démarche. Les dirigeants préfèrent jusque là engager des améliorations itératives liées aux outils utilisés. Choisir un accompagnement extérieur serait la solution mais des freins existent tels que le souci de confidentialité, le manque de confiance, …
François Pobelle a obtenu son diplĂ´me d’ingĂ©nieur mĂ©canique en 1986 Ă l’Ă©cole nationale d’ingĂ©nieurs de Belfort (ENIB devenue UTBM). Puis, il a enrichi sa formation en se spĂ©cialisant en management Ă l’I.A.E. de Dijon pour obtenir un MBA en gestion en 1988.
Recruté par « Pratic » à l’issue de son stage de fin d’études en management, il s’est vu confier un an plus tard le premier audit de Peugeot pour la mise en place de la première version du référentiel d’évaluation d’aptitude qualité fournisseur (EAQF). Ce projet a marqué ses premiers pas dans le monde des systèmes de management qualité.
Par la suite, désigné pour piloter le système Qualité du groupe devenu « EM Technologies », il a obtenu les certificats ISO/TS 16949, ISO 14001 et OHSAS 18001 pour les différents sites.
Son aventure avec ce groupe, devenu « Maike Automotive », s’est achevĂ©e en 2018. NĂ©anmoins, sa passion pour les systèmes de management est restĂ©e intacte et l’a inspirĂ© Ă fonder QSE Perf, axĂ© sur l’audit et l’amĂ©lioration des entreprises.